CONCLUSION La schizophrénie est une psychose chronique caractérisée par une désorganisation, plus ou moins progressive de la personnalité psychique. Elle constitue un véritable problème de santé publique mondiale par ses manifestations qui altèrent le développement psychosocial et ses conséquences sur la vie du patient (scolarité, condition professionnelle, risque de suicide, stigmatisation) et le cout qu’elle engendre pour la prise en charge, supportée essentiellement par les familles, dans nos pays en développement. La schizophrénie est présente dans notre milieu ; dans notre série, elle affecte plus souvent les hommes que les femmes ; les patients schizophrènes sont souvent célibataires et sans profession. Les facteurs de risque retrouvés sont : le choc émotionnel à l’enfance dont le décès d’un ou de deux parents et l’antécédent d’un trouble psychiatrique chronique chez un apparenté du premier degré. La consommation des substances psychoactives est retrouvée chez la pl
CHAPITRE V : DISCUSSION Nous avons mené une étude rétrospective, descriptive transversale, portant sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiques de la schizophrénie à Lubumbashi ; notre recherche a été menée au Centre Neuropsychiatrique Joseph Guislain (CNPJG) et elle s’étendue sur une période allant du 01 janvier 2012 au 31 décembre 2014. Certains éléments du protocole n’ont pas fait objet d’analyse et de discussion par manque de données suffisantes ; voici ce que nous avons trouvé : Au cours de notre étude, nous avons recensé 1857 cas admis au Centre Neuropsychiatrique Joseph-Guislain (CNPJG) dont 69 cas de la schizophrénie, soit une prévalence hospitalière de 3,72 % (figure I). KAPOUNE K. (Burkina-Faso) et TOGNON F. (Benin), cités par O. DIN, ont observé respectivement 4,45 % et 4,5 % de prévalence hospitalière (36) ; tandis que Schneider (hôpital Ravenel, Nice-France) a trouvé que la schizophrénie représentait 23,63% des diagnostics enregistrés (12) et Ousmane DIN (CH